ISR, RSE, ESG : la finance durable décryptée

Dans son nouveau guide Epargnons l’avenir : la finance durable en 7 questions, l’Ademe apporte quelques éléments pour y voir plus clair et envisager de prochains investissements de façon plus éclairée.

La finance durable regroupe la finance verte (pour les projets environnementaux) , la finance solidaire (pour des projets ayant un impact social) et la finance responsable (projets socialement responsables selon des critères ESG)

Les critères ESG (Environnement, Social et Gouvernance) sont utilisés pour analyser et évaluer la prise en compte du développement durable et des enjeux de long terme dans la stratégie des entreprises.

La RSE, pour Responsabilité Sociale (ou Sociétale) des Entreprises, correspond à la participation d’une entreprise aux enjeux de développement durable.

L’ISR, pour Investissement Socialement Responsable, prend en compte des critères extra-financiers (respect de l’environnement, bien-être des salariés, transparence de la gouvernance…).

L’économie européenne est encore aujourd’hui considérée comme carbonée. Or, la banque européenne d’investissement (BEI) considère que les investissements européens doivent nettement augmenter pour lutter plus efficacement contre le changement climatique.

Au niveau européen, la SFDR (Sustainable Finance Disclosure Regulation) permet d’identifier les fonds qui ont des caractéristiques environnementales et/ou sociales selon 3 catégories : article 6, article 8 ou article 9.

Aujourd’hui, la plupart des fonds n’ont pas vocation à financer des projets durables (et se base donc en majorité sur la performance financière).

Calculer l’empreinte de ses placements (avec l’application RIFT par exemple), et choisir des placements labellisés.

Plusieurs labels existent en France avec des exigences différentes : ISR, Greenfin, Finansol, ainsi que le label Financement participatif pour la croissance verte.